Qui aurait pu dire que le label fondé à Liège en 2006 par Benjamin Schoos (aka Miam Monster Miam), Marc Wathieu et Pascal Schyns fêterait, dix ans plus tard, sa première décennie d’existence ? Tour à tour maison de disques (plus de 60 sorties depuis 2006), société d’édition, web radio avec Radio Rectangle ou encore […]
Au départ c’était une destination providentielle mais aléatoire. On s’y rendait sans plan arrêté, sans itinéraire tracé, le vendredi ou le samedi soir ou les deux. Elle nous permettait de fuir temporairement la zone pavillonnaire suburbaine où nous habitions. A la semaine de besogne morne succédait le week-end d’éclate. La féerie d’une discothèque. Une vraie, pas un bal ou une ginguette, pas un dancing de banlieue. Mais une boîte – au propre comme au figuré – dans laquelle on se mouvait et on se lovait pour y rester des heures. La magie des lumières artificielles. La douce ivresse des sens.
Some souvenirs from the opening of the exhibition Bloody Belgium at PointCulture Bruxelles on the 22th of january.
The show presents posters by Patrice Poch and photographs by Luc Lacroix of the punk scene of Liège in the late seventies and early eighties, and the book they published together: Bloody Belgium.
Live Sets by Cocaine Piss, Coubiac and Progerians.
Créateur protéiforme et explorateur de nombreux champs d’expérimentations, Yannick Franck dirige le label Idiosyncratics (il travaille aussi pour Les Brasseurs art contemporain et le trimestriel Flux News).
Il présentera sa perception de l’underground en tant que “tradition culturelle gnostique” et lieu de résistance et d’indépendance vis-à-vis des dogmes culturels institués, et le travail du label Idiosyncratics.